AT ALI WULUL

PANORAMA

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1 - PANORAMA

 

 

2 - VUE DU VILLAGE

 

 

3 - ORGANISATION SOCIALE

 

 

4 - CULTURE

 

 

5 - DIVERS

 


 

1-    PANORAMA

    Du haut du village (Amsed à Taguemount), on peut admirer une bonne partie de la Kabylie, au loin, à l’horizon, une multitude de village comme Larbaa Nath Iraten, Michelet,  At Yanni, At Douala, Tahechat, les village d’At Ouacif, les villages des Ouadhias...   s’égrènent sur les sommets de petit massifs qui semblent se prosterner devant l’imposant Djurdjura. Et  Juste en face de nous, en bas de la colline, une vaste plaine étend à perte de vue.

     Au pied du village et non loin de Tala Oumazar, une vaste grotte (Ifri Izem) ou l’on accède par de difficiles sentiers et d’étroites entrées mais une grande salle à l’intérieur qui permet l’accès vers une autre grotte non encore explorée vu son humidité et sa limitation inconnue, Ifri Izem s’orne de formes variées et de contours arrondis et gracieux, elle a servi d’hôpital pendant la guerre de libération nationale vu sa largesse et  situation stratégique pour la sécurité.

2 – VUE DU VILLAGE

       Les maisons étaient jadis construite à base de pierre et d’argile, leurs toitures en pentes douces étaient confectionnées par une couche assez épaisse d’argile supportée par une charpente en rondins de bois de cèdre (Isulas) que nos arrières grands pères ont transportés à dos d’hommes du haut de la montagne à travers les sentiers escarpés au temps ou la solidarité existait encore.

      Ils  ne subsistent plus que quelques spécimens noyés dans ce fatras de briques rouges, de parpaings gris et de façades aux couleurs criardes et impudiques qui jurent avec ce paysage à l’époustouflante beauté sauvage.

 

3 – ORGANISATION SOCIALE

 

  Il y a un peu plus d’un siècle, ces villages d’At Ali Ouloul comme la plus part des  des "arches"  constituaient une unité politique et administrative complète, un corps qui avait sa propre autonomie. Ils étaient administrés par une assemblée (djemaa) composée de tous les citoyens en âge de porter les armes ; elle assurait le respect des règlements en vigueur, abrogeait les anciens et en édictait de nouveaux si le besoin s’en faisait sentir ; elle  administrait les biens de mainmorte et exerçait sans partage le pouvoir judiciaire. Par délégation, elle se déchargeait de l’exercice de ces pouvoirs sur un chef de l’exécutif appelé, suivant les régions, Lamin  (homme de confiance), Amukran  (ancien, dignitaire), élu par tous les citoyens majeurs réunis en assemblée plénière. Il présidait la djemaa, assurait la mise en application de ses décisions et préparait les affaires à lui soumettre. Il était assisté dans ses fonctions par un Oukil  et des Tamen.  L’Oukil, généralement recruté au sein du parti hostile à celui du Lamin, gérait la caisse publique et contrôlait les agissements du chef de l’exécutif. Les Tamen  (mandataires) étaient désignés par les fractions du village pour les représenter dans les réunions restreintes et faire appliquer les décisions de l’assemblée, qui étaient prises en réunion plénière après des débats où tout citoyen, sans distinction de condition sociale, pouvait émettre et défendre ses opinions sur tel ou tel problème, proposer des solutions, voire s’opposer à l’exécutif. La continuité de cette organisation politico-administrative était assurée par les Kanoun, sortes de chartes dont certaines dispositions fondamentales doivent remonter aux temps les plus reculés. Bien que non écrits, ils représentaient l’autorité matérielle la plus élevée et prenaient le pas sur la religion même.

4 - CULTURE

      At Ali  Ouloul s’enorgueillit d’avoir donner  naissance à des  poètes aussi prodigieux que Chabane Izouguen, Smail n Mohd ou M’Hamed, M’hamed Ath Yiken…, Terre de sportifs hors paire tel que Moussa Saib.

 5 - DIVERS

        Le renom des lieux comme (Taqurabt Bwegni, Taqurabt At U Yahia, Tiqirucin,      L’Khelwa) du village Ath Ali Ouloul est dû aux tombeaux des saints vénérés de Yahia Ouablouhab et Belkacem Bw ouali,  propagateurs de l’islam, venus prêcher la foi en pays kabyle, au cinquième siècle de l’hégire, le onzième siècle de notre ère.

 


 

 

 

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